La transition écologique, par ses enjeux et son ampleur, revêt une dimension à la fois transversale et globale. Transversale tout d’abord, car il n’est pas de champ de la société qui ne soit ébranlé par l’essor de la question, et tout particulièrement la sphère du travail. Il est devenu évident que la transition écologique interroge le fonctionnement de nos sociétés capitalistes. Or, ces dernières ont partie liée avec le salariat et avec le droit social qui en est la structure. Globale ensuite, car si le colloque concerne principalement les évolutions du droit social français et du droit social de l’Union européenne, ses effets portent au-delà des frontières nationales et européennes dès lors que les entreprises s’inscrivent dans une économie mondialisée et qu’il s’agit désormais de penser la préservation de l’environnement à l’échelle planétaire. Tel est donc l’objet de ce colloque que d’analyser les transformations des modes de régulations sociales découlant de la transition écologique.